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Teaser exhult, behind the scenes (bzh)

Le teaser a commencé à prendre forme l’hiver d’avant lors d’un tournage en Vendée (qui fera l’objet d’un autre article). Les images étant parfois plus parlantes que les mots, il nous tenait vraiment à coeur de vous présenter exhult par nos images.

Un vendredi de printemps, dans un coworking de bord de Loire. 

Je réfléchi aux scènes manquantes tout en découvrant une météo exceptionnellement belle qui s’annonce pour le weekend, mon esprit rêveur se met en route : un ciel immaculé de bleu, accompagné en surface d’une légère houle, elle-même coiffée un peu plus haut d’un doux offshore. Voilà le tableau promis en pointe Bretagne. L’excitation monte.
Après avoir capté les premières images surf en Vendée, il me tenait à coeur d’avoir des images réalisées en Bretagne. Elle que je chérie tant, elle qui me fait vibrer depuis l’enfance et où s’amoncellent des souvenirs éternels.

En parallèle de cette météo, je souhaitais aussi, dans un soucis de perfection esthétique, retrouver nos visages bretons filmés en Vendée pendant l’hiver. Je me souviens alors qu’une compétition de surf organisée par le 29Hood de Thomas Joncour (filmé lors du tournage hivernal) et ses acolytes devait avoir lieu au printemps, je vérifie, bingo! C’est ce weekend là et le jeune Tom Esteva, qui apparait à côté de La Jonquette sur nos images hivernales y participe. Mon esprit rêve, toujours plus.

Il me reste à trouver une équipe enthousiaste.

En tout premier lieu, j’appelle Guillaume mon cameraman qui m’aide sur ce projet et cette fois, il est dispo ! Parfait.
Quelques coups de fil plus tard et je trouve le reste des amis motivés. Seront du voyage, le nantais Pierre-Baptiste, mon pote breton Gurvan et sa copine, et enfin une amie franco-allemande. D’autres amis nous rejoindront directement sur place.

Nous voila partis, six planches, quatre sacs, quatre tentes, une caméra, une guitare et quelques provisions.
Direction La Torche, en Finistère Sud un samedi matin sous le soleil. L’équipe s’entend bien entre elle, on arrive vite à bon port, la plage de Tronoën en l’occurence. Je n’ai jamais vu autant de monde sur ce parking, tout est plein et l’excitation monte, entre impatience d’aller surfer pour les uns, impatience de découvrir l’environnement pour les autres. Une fois garé et la dune franchi, on découvre le spectacle des vagues lissées une par une par l’offshore. La compétition a déjà commencé, et toutes les figures locales sont sur la plage. Guillaume prend plaisir à tourner, on se regarde en souriant, venir ici était définitivement une bonne décision. Gurvan est déjà parti, planche sous le bras. D’autres amis le rejoindront tandis que le reste du groupe lézarde en regardant la compétition. Sur la plage, la journée passe à une vitesse folle et sans s’en rendre compte, le coucher de soleil commence déjà à pointer le bout de son nez à l’horizon.
Après une petite aide à l’équipe du 29Hood pour remonter leur matériel, on file faire quelques images au phare d’Eckmühl, ainsi qu’à l’emblématique vieux phare de Penmarch. Sur cette pointe de Saint-Pierre, un phare peut en cacher un autre. Retour sur la plage ! Il est temps de rentrer pour profiter des derniers rayons de soleil et tourner nos dernières images avant que la luminosité ne soit trop basse.
On ramène notre matériel, notre camp s’installe.

Petite anecdote.

Avant de partir Guillaume n’était pas partant pour dormir en pleine nature, un plan b était donc prévu, plusieurs grands lits dans une grande maison composée de tout le confort moderne. Je lui avais promis que l’on irait dans cette maison dès qu’il le souhaiterait.
En tant que surfeurs, il est vrai que nous sommes parfois dans notre bulle. On trouve cela facile et bénéfique de vivre si proche de la nature, en dehors de tout confort moderne et déconnecté de notre société, justement si connectée. Pour ceux qui ont depuis des années d’autres habitudes, ce style de vie n’apparait pas toujours comme une évidence. Nous ferons donc au feeling entre ceux qui préfèrent dormir sur le sable, et ceux qui préfèrent l’environnement d’une maison bretonne.

Reprenons.

Nous trouvons sur notre chemin un énorme tronc d’arbre que l’on glisse doucement vers la crique où se situe notre camp. On récolte quelques autres morceaux de bois. La guitare est sortie, Gurvan commence à chantonner et les filles suivent la musique avec un mouvement doux et régulier des hanches. Notre feu de camp se met à crépiter vigoureusement, c’est l’heure de l’apéritif et de sortir les saucisses.

La nuit est maintenant bel et bien tombée, on pousse alors un bout de notre tronc d’arbre dans le feu au cas où la nuit se passerait près de l’océan… Je propose d’ailleurs discrètement à Guillaume de poursuivre dans la maison bretonne mais entre chants marins, deux danses, des histoires incroyables, un verre et les millions d’étoiles qui brillent de mille feux au dessus de nous, il me répond « pas pour l’instant ». Un nouveau sourire s’esquisse entre nous, je sens qu’il ‘kiffe’ finalement l’ambiance.

« se reconnecter à l’essentiel et savoir vivre simplement. Personnellement, je n’échangerais cette richesse pour rien au monde. »

La chambre de Guillaume restera finalement vide cette nuit là…

Cette atmosphère atypique en bonne compagnie aura eu raison de son habitude au confort moderne.
C’est dans ces moments là que l’on prend conscience de ce que le surf et son environnement nous apporte : se reconnecter à l’essentiel et savoir vivre simplement. Personnellement, je n’échangerais cette richesse pour rien au monde.

Ce sont exactement les valeurs que nous souhaitons transmettre à travers exhult. N’aies pas peur d’explorer l’inconnu, de vibrer, d’être, en n’oubliant jamais ce que la nature nous offre.

RÉDACTION : CHRISTOPHE CHA. | CRÉDIT VIDÉO : exhult en collab. avec GUILLAUME KERHERVÉ

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1 Commentaire

    • breilankadis

      Superbe la vidéo !